Argumentaire
Dans la phase de conception architecturale, la plastique du projet est anticipée : la forme, les matériaux, les couleurs, les dimensions, entres-autres, sont déterminés. L’étape qui fait suite à la conception est la réalisation. Il s’agit de la mise en oeuvre des idées préconçues dans l’objectif de construire une oeuvre architecturale. La mise en oeuvre des matériaux implique un passage de l’idée au monde concret dans un processus de réalisation composé de plusieurs phases. Cela débute avec la pose ou le travail des premiers matériaux, sur le chantier comme en atelier et ceci s’étend jusqu’à la finalisation de l’ouvrage.
Une même conception peut aboutir à des résultats plastiques différents suite à la mise en oeuvre des matériaux. En effet, de nombreux paramètres influencent le résultat plastique dans la mise en oeuvre. Parmi eux, peuvent notamment être cité les techniques et les outils employés, la touche personnelle du bâtisseur, son environnement et les conditions de mise en oeuvre : organisation du chantier, conditions climatiques, budget, les aléas du chantier (défauts, malfaçons), etc.
Tous ces éléments peuvent impacter la plastique architecturale. Les changements plastiques résultants peuvent être minimes, que ce soit de l’ordre du détail (joints, jonctions, couleurs, texture des matériaux, etc.) ou majeurs en impactant la forme architecturale.
Direction scientifique
• Laurent REYNÈS, professeur INSA, HDR – Laboratoire AMUP
Comité d’organisation
• Béranger BÉGIN, doctorant – Laboratoire AMUP
• Séphora LOAIZA ZULUAGA, doctorante – Laboratoire AMUP
• Oliver SALEEBY, doctorant – Laboratoire AMUP
Coordination & échanges
• Denis BOCQUET, professeur HDR ENSAS – Laboratoire AMUP
• Volker ZIEGLER, MCF ENSAS – Laboratoire AMUP
Actes du colloque (version papier) :
https://my.editions-ue.com/catalog/details//store/fr/book/978-620-3-41531-5/la-plastique-dans-la-mise-en-%C5%93uvre-des-mat%C3%A9riaux
